La coopération financière entre le Gabon et la France s’enrichit d’un nouveau dispositif. En effet, sous l’égide du ministre gabonais des Comptes Publics, de Charles Mba, le 31 mai dernier, le Directeur Général de la Comptabilité Publique et du Trésor, Luther Steeven Abouna Yangui a signé un accord de coopération technique avec Amélie Verdier, Directrice générale des finances publiques de la France. C’était en marge de la visite du président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA en France.
Cet accord qui traduit une coopération fructueuse, « balise le chemin vers l’excellence pour les inspecteurs centraux du Trésor gabonais, par des formations poussées dispensées par l’école nationale des finances publiques de France », indique-t-on au ministère des Comptes Publics..
Il illustre également « la valeur de ce partenariat qui s’inscrit dans l’enrichissement des compétences et le développement d’une expertise comptable et financière de premier plan. Les efforts conjugués promettent l’épanouissement de rigueur et d’excellence parmi les récipiendaires annuels, suscitant un impact direct sur la gestion de la trésorerie, la mobilisation des ressources et la transparence des processus fiscaux nationaux », ajoute-t-on.
De manière spécifique, « Outre la formation des Inspecteurs centraux du Trésor, ce protocole d’entente englobe une collaboration étendue dans des domaines des finances publiques. Les initiatives qui en découleront couvriront notamment l’exécution budgétaire, la comptabilité de l’État, la programmation des dépenses et la gestion de la trésorerie optimisée de l’État. Des missions supports spécifiques seront abordées, telles que l’amélioration de la gestion des ressources humaines, l’affinement des systèmes d’information, le pilotage de projets, de même que l’audit et la supervision interne. Un volet crucial de cette coopération résidera dans l’échange de bonnes pratiques et d’expériences via des visites d’étude planifiées, offrant des perspectives enrichissantes aux deux administrations ».
En somme, ce protocole illustre la profondeur et l’étendue de l’engagement bilatéral pour renforcer les capacités et soutenir les réformes de la République gabonaise, matérialisant l’aspiration à une gouvernance des finances publiques d’une qualité exemplaire et mutualisée, renseigne-t-on du côté de Libreville.