Conformément aux exigences de la nouvelle donne en matière des télécommunications, la Société Satellite Connexion (SATCON SA) marque sa disposition à accompagner le gouvernement dans cette dynamique impulsée en 2006, consistant en la migration de la télévision analogique à la télévision numérique. Occasion pour elle de revenir sur la genèse et les enjeux de cette migration. « Les représentants de notre administration présents avaient engagé notre pays conformément aux recommandations de cette grand-messe du monde des télécommunications à cesser la diffusion de la télévision analytique à la date du 17 juin 2020 »
De manière précise, « Cela signifierait que cet engagement concerne la mise en arrêt définitive des émetteurs analogiques dans les bandes VHF et UHF pour installer en lieu et place, des émetteurs numériques qui permettraient à la population gabonaise présente sur l’ensemble du territoire national de suivre la Télévision numérique de terre avec plus de contenus de chaines de télévisions du service public ou privé avec un signal audiovisuel de qualité ».
Une expertise remarquable
Fort de son potentiel au regard de ces nouvelles dispositions, « depuis près d’une décennie, la Société Satellite Connexion (SATCON SA), souhaitant accompagner le gouvernement gabonais expérimente cette migration vers la Télévision numérique de terre, conformément au respect des accords de Genève 2006. Cela, en implémentant son réseau de télédiffusion TNT pour la distribution hertzienne de chaines locales du service public, privé et chaines étrangères ».
De nombreux faits d’armes
Selon des experts du monde de la télévision numérique, la Société SATCON SA semble disposer d’une expérience remarquable en Afrique. Cela, à travers la réalisation des projets similaires sur le plan national et international. « Nous constatons que son dynamisme a permis de réaliser une couverture des infrastructures audiovisuelles avec le déploiement d’un réseau national des émetteurs dans les localités de Libreville, Oyem, Port-Gentil, Lambaréné et Franceville », renseigne-t-ils.
Lors d’un entretien de plus de deux heures avec le DG du Groupe SATCON SA, ce dernier a laissé remarquer, « qu’afin de répondre aux exigences de l’engagement auprès des instances internationales, en qualité de société locale, elle serait capable de relever le défi d’accompagner le gouvernement à travers une solution clé en main qui tient compte des réalités et besoins des populations en utilisant des technologies de pointe ». Il avait en outre « réitéré que pour ce projet, son groupe reste disposé à répondre aux exigences du cahier de charges que le gouvernement pourra élaborer pour la mise en œuvre du projet ». Et que, « fort de son expérience professionnelle dans la réalisation des projets similaires conduits dans certains pays en Afrique comme la Guinée Conakry, la Sierra Léone et le Libéria, il était prêt à proposer aux nouvelles autorités, une offre d’accompagnement technique et commerciale pour ledit projet ».