Le nouvel accord paraphé au mois d’août 2021 entre le Gabon et le Fonds monétaire international (FMI) présente des termes qui des contraintes. C’est ce qui semble déjà se passer avec le secteur pétrolier, où l’institution de Bretton Woods exige un maximum d’orthodoxie dans la gouvernance financière.
En dans le cadre de ses engagements avec le Fonds monétaire international (FMI), les autorités gabonaises prévoient un audit des comptes financiers de la Gabon Oil Company et de la Société gabonaise de raffinage (SOGARA), pour l’année 2020.
L’exercice est loin d’être nouveau. Conformément à ses engagements, le pays déjà partagé avec le FMI, des audits existants jusqu’en 2019, de quatre grandes entreprises publiques, à savoir : Gabon Oil Company (GOC), Société gabonaise de raffinage (SOGARA), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
A la suite de ces audits, des plans de restructuration de ces institutions, actuellement en cours d’élaboration, seront partagés et discutés avec le FMI, lors de la première revue du programme prévue à la fin du mois d’octobre 2021.
Les rapports financiers annuels à partir de 2020, seront ainsi certifiés par des commissaires aux comptes de réputation internationale, pour ces quatre entreprises publiques précitées, et seront publiés chaque année.
Par ailleurs, sur la base de l’audit de l’outil productif de la Sogara, un plan d’investissement pour renforcer son autonomie financière sera adopté.
Par ailleurs, un appel à manifestation d’intérêt public sera lancé pour intéresser des investisseurs privés dans le but de recapitaliser la société, diluer l’actionnariat de l’Etat au sein de cette société et supprimer toute forme de subvention publique à son fonctionnement.
Ce renforcement de la transparence dans la gestion des ressources pétrolières, a également poussé le gouvernement à conduire d’autres actions spécifiques. Il s’agit entre autres de la poursuite de la centralisation des recettes pétrolières dans le Compte unique du Trésor (CUT) et l’identification spécifique de ces recettes au sein du CUT afin de faciliter le suivi ; la publication sur un site web gouvernemental de tous les documents, informations et rapports prévus dans le cadre de l’initiative ITIE et enfin, le développement des mécanismes d’estimation des réserves des ressources naturelles, et publication périodique de ces informations sur un site gouvernemental.