Les membres du mouvement dissident baptisé ‘’Collectif de l’aide et de soutien aux musulmans du Gabon’’ qui contestaient l’autorité de l’Imam Ismaël Oceni Ossa, président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), sont finalement revenus à la raison.
Selon des sources internes au sein de l’institution, pour ramener de l’ordre dans la maison, l’imam Océni Ossa a ouvert les portes du dialogue en recevant le mouvement dissident du collectif de l’aide aux musulmans du Gabon.
Après leurs échanges avec les autorités du CSAIG, les responsables du collectif ont finalement reconnu l’autorité de l’imam Océni Ossa et ont fait leur mea-culpa, suite aux propos irrévérencieux portés à l’endroit de ce dernier et de l’institution qu’il incarne.
En retour, les autorités ont accepté leurs excuses et noté le retrait de la candidature d’Abdoul Massakine et la déclaration d’Issa Landry Mounguengui qui a annoncé dans la foulée, la participation de ce collectif au 4ème Congrès de la communauté musulmane du Gabon.
Pour ceux qui considèrent ce revirement comme une paix des braves entre les frères musulmans du Gabon après un moment de tension, Abdoul Massakine, membre du collectif au terme d’un échange fructueux avec le directoire du CSAIG a fait une mise au point.
« Nous étions un peu en guerre s’il faut le dire comme ça avec tous les frères mais, hamdoulillah, nous avons privilégié l’intérêt national de la communauté musulmane », a –t-il déclaré.
Au sein du CSAIG, l’on ne peut que se réjouir de ce dénouement. Ce d’autant que le 4ème congrès ordinaire de cette institution relieuse est imminent.
Faut- il le relever, le Collectif de l’aide et de soutien aux musulmans du Gabon, fustigeait selon eux, la gouvernance du CSAIG de l’Imam Oceni Ossa qu’il jugeait peu orthodoxe.
Il lui faisait également le reproche de faire la promotion du jihadisme, est une idéologie politique et religieuse islamiste qui prône l’utilisation de la violence afin d’instaurer un État islamique ou de rétablir un califat.