La rigueur est désormais le credo de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP). Contrairement par passé, tous les travaux relatifs à la présentation du budget 2024 ont été réalisés conformément à toutes les étapes prévues pour les besoins de la cause. Notamment, l’envoi de la ligne principale qui contient les autorisations parlementaires en mission, programme, action et titre; le référentiel pour la cartographie des unités opérationnelles, la désignation de la chaîne managériale où l’élaboration anticipée de la circulaire de gestion…
Ce qui fait dire à de nombreux observateurs aguerris des questions de finances publiques que le travail fourni a été bien fait. Car, c’est pratiquement un exploit auquel sont parvenus les techniciens d’avoir pu mettre en place ce budget en ce début d’année.
Dans le prolongement de cette avancée majeure qui s’inscrit dans la restauration de la fluidité financière gage d’une exécution minutieuse du budget de l’État, le Directeur général, Aurélien Marcel Mintsa Nguema n’a pas manqué d’exprimer son satisfecit à l’endroit de ses équipes, lesquelles ont rompu avec une pratique tant décriée par les Gabonais. Notamment, l’opacité et le retard dans la mise en œuvre du programme budgétaire de l’État. L’efficacité retrouvée dans la matrice principale des activités de la DGBFIP marque ainsi le retour de la rigueur et de l’orthodoxie financière dans la maison budget.
Fort de cela, le DGBFIP a remercié tous les acteurs sectoriels qui ont fait droit aux demandes de documents formulées par les Directeurs centraux des affaires financières (DCAF). Dans cet esprit, il a rappelé le rôle majeur des DCAF et des Contrôleurs budgétaires (CB) qui sont respectivement, les supports des administrations sectorielles dans le suivi et la bonne exécution du budget et des acteurs majeurs de la réalité des ressources et des charges publiques par le biais des contrôles sur pièces et surtout sur place.
En outre, Aurélien Marcel Mintsa Nguema a instruit l’Inspection des services de présenter un programme de travail devant permettre de s’assurer de l’efficacité du dispositif de contrôle interne. A cet effet, le Directeur général adjoint de la DGBFIP, Thècle Wilfried Nzamba Mangala, a été mandaté aux fins d’animation et du suivi d’une feuille de route clairement déclinée par le DGBFIP. Autrement dit, à la DGBFIP, la restauration des finances publiques dans le sens souhaité par les plus hautes autorités est désormais sur de bons rails.