C’est le principal enseignement qui se dégage, à la suite du Conseil d’Administration de BGFI Holding Corporation, tenu le 22 octobre 2021, sous la présidence du PDG, Henri-Claude OYIMA.
Le 22 octobre dernier, le Conseil d’Administration de BGFI Holding Corporation a examiné les activités du Groupe BGFIBank au 30 septembre 2021 et procédé à l’arrêté des comptes semestriels au 30 juin 2021.
Selon des sources internes, l’exercice consistait à faire une évaluation des performances Groupe BGFIBank, au regard des orientations stratégiques définies dans le Projet d’Entreprise « Dynamique 2025 », amorcé cette année 2021.
Au regard des indicateurs, il ressort qu’au 30 juin 2021, le Groupe confirme sa capacité de résilience et affiche un résultat net de FCFA 21 644 millions de FCFA. Cela, dans un contexte qui reste toujours marqué par les effets néfastes du contexte sanitaire liée la pandémie de la Covid-19 et un environnement réglementaire encore plus contraignant.
Il convient donc de noter que le total bilan qui s’établit à 3 703 milliards FCFA, est en hausse de 5%, par rapport au 31 décembre 2020. A l’origine de cette performance, on met en exergue les effets combinés de : la consolidation des fonds propres du Groupe dont la situation nette s’établit à FCFA 475 milliards et connait une hausse de 6%.
A cela s’ajoutent la hausse des encours de crédits à la clientèle de 5%, résultant de la croissance des financements accordés sur la période et notamment l’accompagnement des clients dans le financement de leurs projets d’investissements ; des actions de collecte mises en œuvre à l’échelle Groupe qui ont favorisé la croissance des dépôts de la clientèle de 5%.
Par ailleurs, le résultat net du Groupe observe une augmentation de 88% comparativement au 1er semestre 2020. Une performance qui s’explique principalement par trois indicateurs. Il s’agit de : la hausse du produit net bancaire de 14%, portée par la croissance de la marge nette d’intérêts de 25%, malgré la baisse des commissions de 5% principalement imputable aux restrictions liées à la réglementation de change en zone CEMAC au cours du 1er trimestre 2021 ; la hausse des frais généraux par rapport à la même période de l’exercice précédent s’explique d’une part par le développement des activités du Groupe et d’autre part par les mesures prises par le Groupe pour faire face au contexte liée à la crise sanitaire en 2020 et ainsi assurer la continuité des activités et les actions mises en œuvre à l’échelle du Groupe en matière de recouvrement ont permis d’améliorer le coût du risque qui ressort positif à FCFA 3 milliards, soit une réduction de 235% par rapport au 30 juin 2020.
L’on signale également que le profil global risque poursuit son amélioration grâce aux actions d’assainissement du portefeuille clientèle. Cela, grâce au processus de transformation du capital humain en cours, à travers les formations et sensibilisations aux défis tant opérationnels, réglementaires que commerciaux.