C’est un agenda international bien chargé que connaît actuellement le ministre d’Etat en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Après le Forum Afrique du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) tenu du le 23 juin dernier à paris, le ministre d’Etat en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze vient d’honorer deux autres rendez-vous économiques d’envergure mondiale.
Il s’agit notamment du Forum d’affaires d’Afrique centrale du 28 au 29 juin 2022 à Paris, ainsi que du 33è forum Crans Montana Afrique qui se tient actuellement à Bruxelles en Belgique.
Au Forum d’affaires d’Afrique centrale, devant plus de 300 personnes, Alain-Claude Bilie-By-Nze a présenté les réformes engagées par son pays, le Gabon sur sa transition énergétique et sur la diversification de l’économie.
Il déclare également avoir « indiqué aux différents panélistes que le défi essentiel qu’il faut relever pour une transformation durable de l’économie gabonaise est de mettre à la disposition des industries et des ménages une énergie propre, abondante et compétitive ». Car, selon lui, « La migration doit se faire, l’objectif étant d’inverser la tendance du mix énergétique entre le gaz, le pétrole et l’hydroélectricité d’ici à 2030 ».
S’agissant du forum Crans Montana Afrique, il placé autour de la thématique ”le monde à l’heure de la souveraineté économique de l’Afrique’’. Le ministre d’Etat gabonais a également honoré de sa présence, sa séance inaugurale qui a invité des personnalités africaines pour échanger avec des hauts représentants des institutions européennes, d’organisations internationales, ainsi qu’avec des autorités officielles et milieux d’affaires du monde.
Sur sa page Facebook, le membre du gouvernement gabonais souligne que cette plateforme de dialogue entre pays africains, européens et institutions internationales lui a offert l’opportunité de présenter la stratégie de développement du Gabon portée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba et mise en œuvre par le gouvernement.
Avant d’ajouter qu’il « s’est agi de présenter cette vision, les premiers résultats de sa mise en œuvre et les perspectives, avec notamment l’adoption du Plan d’accélération de la transformation (PAT), la prise de lois pour favoriser plus d’égalité homme/femme et une meilleure prise en compte de la jeunesse ». Un processus qui cadre avec ces incessants appels en direction de l’Afrique qui militent en faveur de la résilience et d’innovation face aux crises qui secouent le monde.
Il convient de rappeler que cette session extraordinaire tend à ‘’créer un réseau international pour soutenir les efforts des pays africains, qui prônent une nouvelle feuille de route, basée sur la bonne gouvernance, le développement humain, l’innovation et la quête de souveraineté économique’’.
Car, ‘’Avec la pandémie du Covid19, la guerre en Europe, la crise économique et financière qui s’annonce, le monde est aujourd’hui dans une situation extrêmement grave’’, a affirmé Jean-Paul Carteron, président-fondateur du Forum de Crans Montana.
Estimant que ‘’l’une des premières conclusions que nous tirons de cette situation est que le monde se trouve aujourd’hui au terme de cette mondialisation et cette dérégulation effrénées’’, Carteron a souligné que ‘’seule une bonne gouvernance étatique est capable de nous permettre de faire face à ce dérèglement et aux multiples crises qui surviennent’’.
‘’Face à la faillite du rôle de la communauté internationale pour affronter les multiples difficultés qui surgissent, l’Afrique, qui a subi directement les dommages et les conséquences des crises, a besoin aujourd’hui de récupérer et de s’imposer’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’l’Afrique ne peut plus être le dernier wagon du train des relations internationales’’. Il convient donc aujourd’hui, a-t-il plaidé, de ‘’réfléchir à comment transformer la résilience en opportunités pour que le continent s’impose en acteur incontournable des décisions internationales’’.
Trois jours durant, cette session extraordinaire du forum débattra de la construction d’un nouveau partenariat Afrique-Europe, des défis sécuritaires, du renforcement des systèmes de santé publique, du financement de l’investissement public et de la place de la femme africaine dans la lutte pour la sécurité alimentaire.
Pour rappel, le Forum de Crans Montana a été créé en 1986. Il constitue une organisation internationale non gouvernementale suisse, à vocation mondiale. En 1998, avec le soutien du Conseil fédéral suisse, le Forum s’est engagé dans une action ‘’permanente’’ en faveur du développement et de l’intégration mondiale de l’Afrique, réunissant à chaque fois des dirigeants des mondes politique et économique.