Tous les incongruités sont presque levées pour que la Gabon puise bénéficier d’un nouvel appui financier de la part du FMI. Cela, dans le cadre de son nouveau programme avec cette institution de Brettons Woods.
Pour mieux apprécier les enjeux, ainsi que les subtilités qui ont entouré ce nouveau décaissement, il conviendrait de remonter à la dernière mission d’une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Boileau Loko, dans le pays, du 12 au 20 mai 2022.
Faisant le point de cette mission dont l’objectif était de mener des discussions sur les première et deuxième revues de l’accord au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé en juillet 2021, le chef de mission Boileau Loko avait clairement précisé les conditionnalités des prochains appuis budgétaires y relatifs, après celui du 28 juillet, dont le montant s’élevait à près de 115.25 millions de dollars américains.
Il avait de ce fait indiqué que le prochain décaissement était conditionné par : la soumission à l’Assemblée nationale de la Loi de finances rectificative, la signature de l’arrêté exigeant la publication des noms et nationalités des bénéficiaires des marchés publics, et la publication du rapport d’audit sur les dépenses Covid.
« Nous n’irons pas au Conseil d’administration si ces actions que nous attendons ne sont pas exécutées. Donc, il n’y aura pas de décaissement », avait insisté Boileau Loko. « Ces conditions ont été posées depuis plusieurs mois aux autorités gabonaises. Mais, le pays tarde à satisfaire à cette exigence du FMI », avait-il déploré.
Selon le bureau de la représentation du FMI à Libreville, ces exigences ont finalement été remplies. Ce qui, bien entendu, prévoit une ouverture du coffre-fort pour ce prochain décaissement tant attendu.