Le temps de répit semble désormais révolu pour Christine Mba Ndutume épse Mihindou, l’édile de la commune de Libreville. Portée à la tête du conseil municipal de la commune de Libreville, le 14 juillet 2021, elle fait aujourd’hui face à ses premiers écueils.
Une grève générale illimitée est en gestation dans l’institution qu’elle préside aux destinées. Le 11 février 2022, six des huit syndicats de l’hôtel de Ville de Libreville ont déposé un préavis de grève sur sa table.
Au titre des griefs formulés à son encontre, ils fustigent une gestion anarchique de l’hôtel de ville de Libreville, caractérisée, notamment par des recrutements abusifs et illégaux de nouveaux agents et des détournements abusifs et le mauvais traitement réservés aux retraités.
À ces récriminations, s’ajoutent le traitement de faveur réservé aux fonctionnaires. L’on dénonce également le fait que les retraités soient lésés. Avec pour preuve, le cas des vagues de retraités de 2019, 2020 et 2021 dont les salaires ont été être suspendus sans préavis et qui ne savent plus aujourd’hui à quel saint se vouer.
Sur le plan administratif, les syndicats dénoncent le caractère irrégulier des derniers travaux de la Commission administrative et paritaire dont la présidence avait été assurée par la mairesse en violation des textes. Dans cette veine, ils souhaitent le départ général de l’hôtel de ville pour incompétence.
Il importe de noter que cette décision d’observation d’’une grève générale illimitée prise par les partenaires sociaux a été précédée de nombreux avertissements adressés à la hiérarchie.
C’est donc peu de dire que Christine Mba Ndutume débute l’année 2022 sous pression. En attendant de mettre leur menace à exécution, les syndicats soulignent qu’ils restent ouverts à la négociation.