Les autorités congolaises s’engagent à payer les arriérés au titre du Contrat de désendettement et de développement . L’annonce a été faite au cours de la 5e réunion du Comité d’orientation et de suivi (COS) dudit contrat, tenue lundi 14 février 2022à Brazzaville, en présence du Chargé d’affaires de l’Ambassade de France au Congo Louis Berthelot.
Selon le ministre Ngatsé, « cet engagement du gouvernement permettra la poursuite des projets inscrits au titre du C2D. car, le non-paiement de ces arriérés entrainerait l’arrêt du processus ».
Et Louis Berthelot d’expliquer que « Ces arriérés, d’un montant de 56, 5 millions d’Euros, soit 37 milliards de F CFA, ont été intégrés dans l’accord sur le différé de la dette, signé entre la République du Congo et la République Française, en décembre 2020. Faute de remboursement de ces sommes au mois de juin prochain, le mécanisme du C2D se trouvera bloqué en raison d’un défaut de trésorerie sur le Compte C2D, conduisant à l’arrêt des activités… il nous faut à tout prix éviter ce scénario ».
Pour a bonne gouverne, le C2D signé en 2022, est un mécanisme qui permet de convertir la dette du Congo vis-à-vis de la France, en actions de développement et de lutte contre la pauvreté. Il a été signé à la suite de l’annulation de la dette de ce pays vis-à-vis du Club de Paris et de l’annulation de la dette du Congo vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) en 2010.
Bilan à mi-parcours
Le 1er contrat de financement des projets du C2D fut lancé en 2010, tandis que le second le fut en 2014. La totalité des deux financements représente 229 millions d’Euros (soit 150, 2 milliards de F CFA), affectés à la réalisation des projets dans les secteurs stratégiques, tels que les Infrastructures ; le Développement du capital humain ; l’environnement et l’Agriculture. Le C2D réalise 13 projets.
Au nombre desdits projets se trouvent l’assainissement des berges de la rivière Makelekelé ; la réhabilitation des centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) ; la réhabilitation des installations de fourniture d’eau d’électricité, ainsi que l’assainissement du centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU) ; etc.
Le bilan présenté au cours de cette 5e réunion indique certains projets sont achevés ; d’autres ne le sont pas.