En Afrique centrale, le secteur pétrolier surfe sur une vague bien favorable. En effet, devrait observer une certaine dynamique au cours des trois premiers de l’année en cours. Selon les indications de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), trois indicateurs seront à l’origine de cette embellie.
Il s’agit notamment du maintien des cours du brut favorables, la mise en production de nouveaux puits ainsi que l’amélioration de la productivité des champs vieillissants sont autant de facteurs qui devraient soutenir cette bonne dynamique de l’activité au premier trimestre 2022.
Par pays, le Congo devrait observer stabilité en termes nominal, en raison de la volatilité attendue des cours du brut, en lien avec le nouveau variant Omicron. Ceci pourrait susciter la décision de l’OPEP+ de restreindre l’offre du pétrole. Aussi, on noterait une persistance de la baisse de la production en raison de la maturité des champs.
Dans le cas du Gabon, l’activité pétrolière afficherait des performances en hausse au quatrième trimestre 2021. Une performance en lien notamment avec l’augmentation de la production des différents opérateurs et le niveau des cours du baril.
Les résultats du secteur seraient également en hausse au premier trimestre 2022. Grâce aux retombées des récentes campagnes de forage ainsi que la mise en service de nouveaux puits et à la bonne tenue des cours de pétrole qui devraient osciller autour de 75$ le baril. Cependant, dans un contexte sanitaire à nouveau fragile, des incertitudes demeurent quant à l’orientation future de la production de l’OPEP+.
En Guinée Equatoriale, malgré un contexte de hausse des prix et baisse de la production locale, les prévisions s’annoncent stables dans l’activité pétrolière au premier trimestre 2022, favorisées par la perforation de nouveaux puits dans le bloc G au début du troisième trimestre en 2021, par la société Trident Energy, dans le but d’atténuer le rythme baissier des puits vieillissants.
Toujours en Guinée Equatoriale, en matière de la production de gaz, la stabilisation attendue au premier trimestre 2022 du fait de la combinaison, d’une part, de la reprise progressive des activités, après l’arrêt du complexe gazier de Punta Europa, suite à l’incendie enregistré à mi-septembre 2021, forçant la suspension temporaire des opérations et, d’autre part, une baisse prévue dans la production de Methanol, lié à un arrêt technique programmé pour février 2022.
Enfin au Tchad, la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) indique que la production pétrolière baisserait au premier trimestre 2022, en raison de l’incident survenu au quatrième trimestre 2021 chez le Consortium ESSO entrainant la baisse de la production d’environ 10 000 b/j. Les exportations de pétrole se stabiliseraient pendant la période sous revue tout comme le cours du baril en dollar.