Le Gabon entend bien retrouver sa vocation agricole perdue au détriment du secteur pétrolier depuis belle lurette. Dans ce cadre, le pays ne cesse de multiplier des initiatives. Il est aidé en cela, par Olam Rubber Gabon et l’ONG Brainforest.
Les deux structures organisent régulièrement des séances d’échanges et de sensibilisation des des populations rurales, dans le but de redynamiser cette culture du cacao dans le Woleu-Ntem.
Les séances tenues du 18 au 19 janvier 2022, avait principal objectif, de mettre en réseau, les trois groupes de bénéficiaires des projets cacao (Afoup Eden, Ntam Si et Bezabeba) pour un partage d’expérience sur la culture du cacao et des échanges sur les solutions possibles à leurs difficultés.
Ce programme a débouché sur la création d’une plateforme des coopératives de planteurs de cacao du Haut-Ntem et l’organisation d’un mini-atelier par les producteurs présents afin de rappeler les techniques de réhabilitation des vieilles plantations de cacao sous ombrage.
Il importe également de noter que la redynamisation de la filière cacao souhaitée par le groupe Olam avec l’appui de l’ONG Brainforest, permet de soutenir une économie locale et d’autonomiser les communautés grâce à l’amélioration et la pérennisation de leurs revenus. Autrement dit, cet atelier a permis un nouveau pas en avant, vers cet objectif.
Depuis quelques temps, les cultures de café et de cacao enregistrent des performances appréciables liées aux différentes campagnes de sensibilisation et au rajeunissement des planteurs et des plantations.
Selon les données de la Direction générale de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), en 2019 par rapport à 2018, la production de café s’accrut de 44,4% passant de 0,18 tonne à 0,26 tonnes. Tandis que celle de Cacao a enregistré 65,51 tonne soit une hausse de 94,2%, par à l’année précédente.
Dans l’ensemble, la cacaoculture fait face à plusieurs écueils au Gabon. Il s’agit entre autres d’un appui insuffisant en faveur des cacaoculteurs, la faiblesse de la main d’œuvre, la difficulté de commercialisation des productions et le faible niveau des structures ont été évoqués lors des débats, ainsi que les pistes de solutions possibles.