En prélude aux travaux de la 14ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia, le coordonnateur sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et représentant au Gabon a échangé avec les hommes de média, le 24 février dernier.
Cette activité avait pour but d’édifier le public sur les enjeux ainsi que les contours de cette rencontre. Elle sera axée sur le thème évocateur de : « Libérer le potentiel de la jeunesse et des femmes pour rendre les systèmes alimentaires plus efficients, inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale ».
Selon Hélder Muteia :l « Ce sera l’occasion de revoir les nouveaux enjeux, d’explorer les opportunités de partenariats et de mobilisation des ressources. Le point central est de relever avec nos partenaires les défis de mobilisation et d’habilitation des jeunes et des femmes d’Afrique centrale dans l’agriculture, afin de mieux adapter et accompagner les transformations des systèmes alimentaires », a-t-il indiqué
Avant de rappeler que : « la réunion de l’équipe multidisciplinaire est un cadre approprié d’échanges et de consultation entre le bureau sous-régional et les bureaux pays d’une part, et entre la FAO, les gouvernements, les communautés économiques régionales et les institutions spécialisées, les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé d’autre part ».
Côté cour, la réunion rassemblera du beau monde. L’on annonce par exemple, plus de deux cents participants en provenance des huit pays de la sous-région, des fonctionnaires du siège de la FAO et du bureau régional pour l’Afrique, le président de la Commission de la CEEAC et les ministres en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et des forêts des pays de la sous-région.
Le comité d’organisation annonce également, la présence des présidents des parlements et des secrétaires généraux des ministères et des Alliances de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la sous-région, les représentants de partenaires techniques et financiers et des Commissions économiques régionales ainsi que leurs institutions spécialisées et les représentants de la société civile et du secteur privé.
De l’avis des experts, cette rencontre est attendue avec un intérêt particulier. Déjà qu’elle se tient à moment citrique les cours des denrées alimentaires observent une flambée sans précédent. Occasion sera ainsi donnée au bureau sous régional et aux bureaux nationaux, engagés tous dans un processus participatif, d’analyser les réalisations, défis et contraintes des interventions de la FAO dans la sous-région d’Afrique centrale.
Les participants plancheront également sur la nécessité de mettre en place, et de renforcer les systèmes agroalimentaires plus efficients, inclusifs, résilients et durables. Cela, afin de contribuer à la réduction de la pauvreté, d’améliorer l’accès à une alimentation saine et diversifiée pour tous, de développer de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes et de transformer les systèmes agroalimentaires par l’innovation et la numérisation.
Pour ce faire, la FAO et ses partenaires, à travers des panels de discussion techniques, devront proposer des solutions pratiques, en vue d’établir des synergies d’actions à travers le renforcement d’une planification conjointe.
Des discussions techniques approfondies avec les partenaires sur les projets, programmes en cours et futurs, et l’identification des domaines de collaboration et les initiatives à mettre en œuvre pour la période 2022-2023, sont également prévus.
Une fois identifiées, ces initiatives conjointes seront présentées aux partenaires financiers afin d’initier ou de développer, le cas échéant, des collaborations plus tangibles. Ce processus est une opportunité de mobilisation de ressources, indique-ton du côté du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.