A la faveur de son discours d’ouverture de la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, le ministre gabonais de l’Agriculture, Charles Mve Ellah n’a pas fait mystère de l’importance de ce grand rendez-vous.
Occasion plus qu’idoine pour le membre du gouvernement de situer sur ses enjeux. Autrement, a-t-il expliqué, « elle s’intègre dans le cadre stratégique de la FAO et devrait déboucher sur des résolutions et recommandations dont la mise en œuvre effective permettra de mobiliser de ressources financières suffisantes pour réaliser la gestion durable des ressources naturelles et amener l’Afrique centrale à participer efficacement à la gestion des impacts des changements climatiques à l’échelle locale, continentale et globale ».Evidement a-t-il poursuivi, « le choix du thème de la 15e réunion n’est donc pas fortuit. Il répond à une vision, une préoccupation essentielle, car le temps presse ».
Un contexte particulier marqué par de multiples crises
Selon Charles Mve Ellah l’heure est à l’urgence. Cela, dans un contexte particulier marqué par de multiples calamités. « Les conséquences de la pandémie de Covid-19, les effets du réchauffement climatique et le conflit en Ukraine ont dévoilé la faiblesse de la production agricole des pays d’Afrique centrale, au moment où le monde se trouve dans la menace d’une crise alimentaire. Ce qui motiverait la nécessité pour ces pays d’échanger afin de connaître les différents guichets de financements, les domaines éligibles à ces fonds ainsi que les conditions et modalités pour en bénéficier », a-t-il soulgné.
De fortes attentes
Au regard de toux ces paramètres, Charles Mve Ellah a souhaité qu’en complément des efforts fournis par le Gabon, les participants s’accordent sur des fenêtres de financements verts capables de soutenir et faire avancer les cinq programmes majeurs. Notamment, l’extension et le développement de 42 zones à forte productivité agricole (ZAP) ; la mécanisation agricole ; la formation des jeunes et des femmes ; le renforcement du cadre institutionnel et la recherche, avant de souhaiter du succès aux travaux.