C’est un Helder Muteia visiblement bien satisfait de sa mission, qui fait ses adieux au Gabon, au terme de six années passées de mission. A la faveur d’un point de presse donné le 29 septembre dernier, il est longuement revenu sur son magistère à la tête de la représentation de l’institution onusienne au Gabon et à São Tomé-Et-Príncipe et auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac).
« À quelques jours de mon départ, au terme de six années passées au Gabon et dans la sous-région, je voudrais vous remercier pour votre habituelle et constante collaboration dans la vulgarisation de la vision, des missions et des activités de la FAO », a indiqué Helder Muteia
Autrement dit, le Coordinateur sous-régional de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale, a saisi cette occasion pour donner un bref aperçu des réalisations faites au cours de son mandat depuis 2016. « Grâce à vous et au soutien des différents partenaires, notre portefeuille a été multiplié par 2 au cours des quatre dernières années, avec un total d’engagement de 304 millions de dollars environ (205,3 milliards de FCFA) », a-t-il indiqué.
La réactivité de la FAO aura été sans équivoque. Dans ce cadre, a-t-il indiqué, « En dehors de ces financements directs sous forme de projets de coopération technique dans plusieurs domaines, la FAO a également apporté son expertise sous la forme d’études et d’appui-conseil sur des questions transversales et stratégiques ».
Autrement dit, plusieurs initiatives sous régionales et nationales ont été réalisées. Il s’agit entre autres de la mise en place du réseau des Alliances parlementaires de l’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais également l’opérationnalisation de l’approche « une Seule santé » en partenariat avec la CEEAC.
Par ailleurs, la promotion d’une agriculture et des systèmes alimentaires sensibles à la nutrition dans les écoles à travers la mise en place des classes vertes au Cameroun, au Congo et au Gabon a observé une évolution satisfaisante. Pour terminer, il a évoqué la structuration des organisations et acteurs du monde rural gabonais à l’exemple de la Fédération nationale des transformateurs des produits agricoles (Fenatag) et la Coopérative des éleveurs de l’Estuaire, de la Ngounié-Nyanga et du Woleu-Ntem dont les productions sont visibles dans les supermarchés, apprend-on.