Cette remarque a été déclinée le 13 mai 2022, lors de la présentation d’une évaluation des progrès de l’intégration régionale en Afrique lors de la réunion du groupe d’experts par Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l’Afrique.
Selon lui, « L’intégration régionale reste la clé de la transformation des économies fragmentées de l’Afrique ». Pour étayer cette position, il a indiqué que « Les pays africains devraient donc exploiter les opportunités intégrées dans les initiatives d’intégration telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour
Toutefois, ce processus, a-t-il souligné, « ne des fera pas sans réel et engament politique. Car, « bien que des progrès louables aient été réalisés dans l’avancement des programmes d’intégration, des défis subsistent », a prévenu M. Karingi
« En ce qui concerne l’intégration commerciale, des progrès ont été réalisés dans la stimulation du commerce intra-africain, comme l’adoption de politiques et de stratégies d’industrialisation. Mais l’Afrique continue de commercer davantage avec l’extérieur qu’avec elle-même », fait-t-il observer.
En clair, a fait savoir le directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, « l’intégration et la convergence macroéconomiques sont essentielles pour accélérer le commerce intra-régional. Cinq Communautés économiques régionales (COMESA, CAE, CEEAC, CEDEAO et SADC) ont déjà des critères de convergence macroéconomique primaires ».
Avant de déplorer que « l’intégration et le développement socio-économique de l’Afrique sont entravés par d’énormes lacunes en matière d’infrastructures. L’intégration de la production sur le continent reste inégale et faible ».