A la faveur de ces échanges, les deux personnalités les opportunités ont été explorées en vue du renforcement du partenariat, afin de booster les secteurs pêche et aquaculture.
En effet, malgré une contribution à la croissance économique encore modeste, la pêche et l’aquaculture offrent de nombreuses et importantes opportunités de diversification de l’économie gabonaise.
Raison pour laquelle, les échanges ont porté sur l’appui de la FAO au Gabon en matière du développement durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture et l’identification des opportunités pour renforcer cette collaboration qui date de plus de 40 ans.
Cet appui s’inscrit dans la vision du Plan d’accélération de la transformation 2021-2023 de l’économique prônée par les autorités gabonaises.
Il est aligné avec les trois domaines prioritaires de concentration de l’intervention de la FAO au Gabon identifié dans le Cadre de programmation Pays (CPP 2017-2022), à savoir : le renforcement de la gouvernance institutionnelle et des capacités nationales; la gestion durable des ressources naturelles et le développement des chaînes de valeur durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture.
Pour le secteur de la pêche, ces priorités se déclinent actuellement autour de quatre axes thématiques d’intervention : l’amélioration de la connaissance sur les ressources halieutiques et leurs potentiels d’exploitation durable ainsi que sur le suivi des performances économiques du secteur ; le développement de plan d’aménagement des pêcheries, en particulier sur les ressources maritimes démersales profondes et sur les ressources halieutiques continentales ; la lutte contre la pêche Illégale non déclarée non règlementée (INDNR) et enfin, le développement d’une aquaculture commerciale.
Au cours de ces échanges, Hélder Muteia est revenu sur les initiatives en cours et en perspectives développées dans le cadre des programmes et projets globaux, sous régionaux et nationaux de la FAO pour le secteur, notamment les initiatives sur le renforcement des capacités des acteurs de la pêche artisanale des centres de pêche et l’acquisition des intrants aquacoles.
Pour sa part, le nouveau ministre a souligné l’importance d’accélérer la dynamique des actions sur le terrain. Cela, conformément aux priorités du gouvernement.
Lesquelles visent à améliorer les conditions de vie des populations. Séverin Mayounou a également remercié la FAO pour le partenariat stratégique et son appui multiforme pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Gabon.
Au terme de cette rencontre, la FAO a réitéré son engagement et à sa volonté à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique de développement du secteur de la pêche et de l’économie maritime telle que définie dans le Plan d’accélération de la transformation.