Cette activité a été présidée par la ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
A l’occasion, la situation économique pour l’exercice 2021 a été déclinée. La rencontre a également permis de dresser les perspectives pour 2022.
Selon le comité, la situation économie du pays se porte mieux. Il y a une embellie. « En 2020, nous avions une récession de -6,2 %, et nous allons, vraisemblablement, vers une croissance de -1,5 % en 2022. Donc, il y a réellement un effort qui a été fait. Cet effort a été essentiellement porté par le secteur hors pétrole. Et on peut s’en féliciter », a indiqué la ministre de l’Economie.
Selon elle, les finances publiques se portent mieux aussi, grâce à la mise en œuvre rigoureuse d’une politique budgétaire et à la prise en compte des réformes que nous avons instituées au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Sur les perspectives de 2022, le comité a annoncé qu’il était encore trop tôt de confirmer les prévisions espéré. Ce d’autant plus qu’il y a un risque majeur sur le plan international. « Néanmoins, ces perspectives pourraient nous être favorables, puisque les cours des matières premières sont véritablement à la hausse, dont celui du baril de pétrole », a expliqué Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.