Gagan Gupta vient d’être porté à la Vice-présidence du Giants Club, une initiative de l’organisation caritative internationale de conservation Space for Giants. Apprend-on du média britannique, « The Independent ».
De l’avis des experts, cette nouvelle posture traduit tout simplement son nouvel engagement au développement durable. En effet, le Giants Club rassemble des dirigeants politiques, des experts scientifiques et des philanthropes pour préserver les paysages emblématiques de l’Afrique. Cela, afin de protéger la biodiversité qui est fondamentale, pour la résilience climatique, les moyens de subsistance et la santé de la planète.
Après cette nomination, le nouveau promu est revenu sur les contours, la portée de ce concept ainsi que ses ambitions pour cette initiative. « Space for Giants est un pionnier de la conservation de l’environnement en Afrique. Le rythme du changement climatique, l’essor démographique et l’activité économique du continent exercent une pression sans précédent sur la biodiversité ».
Et d’ajouter, « Je suis convaincu que le secteur privé en Afrique est un acteur clé du développement axé sur la conservation et de la lutte contre le changement climatique. J’espère qu’en rejoignant, je pourrai humblement contribuer au travail actuel des Giants Clubs et intensifier l’action pour mobiliser les investissements dans la conservation et créer de nouvelles zones de conservation à travers le continent ».
Face à la forte pression que subissent les paysages africains, Gagan Gupta reconnaît effectivement le besoin urgent d’adopter une voie durable. En tant que fondateur et PDG d’ARISE IIP, un développeur d’écosystèmes industriels à travers le continent, il se veut désormais un défenseur passionné de la durabilité et de l’expansion collaborative des économies à travers l’Afrique.
Dans ce cadre, explique-t-il, « Il existe une opinion largement répandue qui oppose la nécessité de protéger notre faune et notre biodiversité à la poursuite de la croissance économique. Nous devons concilier ces deux objectifs en trouvant de nouvelles façons de créer une valeur économique durable à partir de nos ressources naturelles uniques, afin de financer leur conservation pour les générations à venir ».
Faut-il le rappeler, le Giants Club et Space for Giants conçoivent et mettent en œuvre, une série d’initiatives pour aider les gouvernements africains à protéger leurs ressources naturelles tout en encourageant le développement économique, par exemple en attirant des investissements privés dans les puits de carbone.
Et pour ce faire, « Le Giants Club parle d’une seule voix sur ces questions et est devenu une plate-forme unique pour plaider aux niveaux régional et mondial. En conséquence, la durabilité est désormais au cœur de la plupart des stratégies commerciales, y compris ARISE IIP ».
« Pourtant, il n’y a pas et ne peut pas y avoir d’approche unique. Chaque marché doit tenir compte des réalités de sa population locale, de son exposition au changement climatique, de son paysage économique, de sa dotation en ressources naturelles, parmi de nombreux autres facteurs, pour offrir des avantages transformateurs et durables », s’avise-t-il.
Avant de louer l’expérience et les efforts du Gabon, en matière de conservation et de changement climatique. « Le Gabon est un intendant des politiques climatiques. Le pays a beaucoup investi dans la protection de ses écosystèmes et nous avons eu l’opportunité de les soutenir dans cet effort », déclare M. Gupta.
« Le Gabon s’efforce d’avoir 100% de ses forêts certifiées FSC d’ici 2025. Cela signifie que lorsque vous choisissez d’acheter du bois du Gabon, vous savez qu’il est d’origine éthique, légal, durable, favorise la conservation de la biodiversité et contribue à la lutte contre le changement climatique mondial. Cela ne s’est pas fait au détriment de la diversification économique et de l’industrialisation. Je suis convaincu que ce modèle peut être reproduit dans d’autres pays africains, notamment dans le bassin du Congo, et au-delà », relève-t-il.
Selon lui, « L’accord signé lors de la COP 26, qui prévoit un investissement de plus de 500 millions de dollars pour protéger les forêts de la RDC, montre un pas dans la bonne direction. J’ai bon espoir que d’autres initiatives similaires puissent être lancées dans d’autres pays, et c’est à nous, les entreprises, d’y contribuer par des partenariats et des financements ».
Et de conclure, « En tant que VP du Giants Club, mon objectif sera de réaliser les objectifs et l’agenda du Club, en travaillant à proposer des solutions aux problèmes déjà identifiés, qu’ils soient techniques ou financiers. Nous soutiendrons également les pays sur le terrain pour restaurer et régénérer leur faune et leurs ressources naturelles ».